Facile, rapide et gratuit

Créez votre site maintenant

Je crée mon site
Site gratuit créé sur

La danse des lettres

"Uko Zivuzwa ni ko Zibyinwa"                        "Les danseurs doivent suivre le rythme du tambourineur"

 

 

 

 

"Bambara au rythme du tambour"

 

 

 Collection "Vivre et l'écrire" chez l'HARMATTAN

 

Suite aux nombreux massacres et exodes des rwandais, la famille comme on l’entend en Afrique s'est fractionnée : les grands-parents, parents, oncles, tantes, cousins et cousines ainsi que toute la parenté éloignée. Les membres d'une même famille vivent dans des pays différents, parlant des langues différentes.

L'héritage culturel qui était transmis oralement s'est interrompu. Je me considère comme une privilégiée. D’abord, j’ai pu recueillir quelque chose de la mémoire de mes aïeux avant que le fil ne soit rompu par les problèmes de mon pays. Ensuite, je fus sélectionnée parmi les candidats à l'instruction par un quota stupide. Sur quarante mille écoliers de la sixième primaire, deux mille pouvaient accéder à l'enseignement secondaire dont 98% d’Hutus contre 2% de Tutsis! C'était en 1962, l'année de l'indépendance du Rwanda.

Mais aujourd’hui, le temps est arrivé pour ceux qui sont sortis de l'analphabétisme d'apporter leur témoignage par écrit pour permettre aux générations futures de savoir comment vivaient nos ancêtres. Beaucoup de voix se sont déjà élevées dans ce sens et pas mal de témoignages ont déjà été mis noir sur blanc. Mais il n’y en aura jamais assez ! Chacun doit se transformer en historien de sa propre histoire.  C'est ainsi que chacun contribuera à constituer une grande bibliothèque nationale rwandaise.

Ma grand-mère a apporté des cordes de bananier pour construire la première église du Rwanda, en suivant son exemple je participe, moi aussi à ma façon, à une construction. Certes, c’est autre chose… une construction adaptée à notre époque et je le fais avec « Bambara, au rythme du tambour ».      

 

 

Bientôt...

       

Bientôt, en hommage à l’Italie qui l’a adoptée, l’auteur éditera « Bambara, au rythme du tambour » en italien, langue qu’elle parle couramment. Les connaisseurs reconnaissent d’ailleurs dans son accent un peu d’africain, un peu de « vénitien » – ce dialecte propre à la région de Venise et auquel aucun étranger permanent ne peut échapper !

 

Plus tard, ce livre sera également publié en anglais dans le but d’une plus large diffusion mais aussi et surtout parce que l’auteur dit : « Mon humble héritage est dédié d’abord aux enfants du Rwanda quel que soit leur âge. Il se trouve que ceux qui ont fréquenté l’école avant 1994 apprenaient en français et ceux d’après le font en anglais, pour des raisons qui trouvent l’explication dans l’histoire du pays ! »

 

Avis et réflexion de l'auteur

 

Les pays dits évolués ont dû traverser des moments pareils à ceux du Rwanda, il y a déjà des siècles. Quand j'ai eu l'occasion de visiter leurs splendeurs historiques comme par exemple le Colisée à Rome, l'arène de Vérone, les châteaux en France, les pyramides des pharaons, je n’ai pu m’empêcher de penser à mon pays!  Après un siècle entre colonisation et indépendance, le monde connaît notre pays à cause du génocide. Lorsque le touriste  arrive au Rwanda, on lui fait visiter le mémorial du génocide! Tous disent : « Mais comment les rwandais en sont arrivés -là ?» Les réponses se trouveraient dans le témoignage de monsieur tout le monde si celui-ci avait su l'écrire. Malheureusement, on ne lui en a pas donné les moyens. Un ami missionnaire m'a dit un jour : « Ce n'est pas compliqué de gouverner un peuple qui ne sait ni lire ni écrire. Il ne pose jamais de problèmes ! Comme il ne voit pas plus loin  que le bout du nez, il prend tout ce que tu lui dis comme un extrait de l'évangile ! Ce n'est pas pour cela que les vieux  étaient bêtes. »

 

 

Extraits du livres

 

 

« Quelques jours après le début du massacre, la mère de Maxime était montée se cacher dans le plafond. Les enfants croyaient qu’elle voulait jouer à cache-cache comme eux. Ils trouvaient cela chouette. Mais Clément, leur père, les a réuni et leur a dit que leur mère était obligée de se cacher si elle voulait vivre. »

 

« C’est sur ces différences apparentes de mode de vie que les Blancs se sont basés quand ils ont introduit les cartes d’identité. En plus des noms du père et de la mère, était également mentionnée l’appartenance ethnique  (…) Ces petits bouts de papier ont joué un grand rôle dans l’allumage du feu qui finit par engloutir tous ceux qui avaient jadis été des frères ! »

 

 

« Pas plus tard que la semaine dernière, je bêchais dans un champs quand en retournant une motte de terre, je me demandai ce qui remontait… Le bras de Paul ! »

 

 

« Avec la catastrophe humaine de 1994, tout le territoire national était devenu un cimetière »

 

« Les trois téméraires sont parties et les autres ont attendu la mort avec résignation. Le sixième jour, elles ont été exécutées à la machette ! »

 

« Ce fils blanc qui ne parlait pas un mot de la langue de sa mère sauf le mot universel de « maman », avait perdu aux détours des périples de sa vie le nom que sa mère lui avait donné. »

 


 

 

"Bambara au rythme des tambours" est en vente :

- En libraire

- Sur le site de l'Harmattan dans la collection "Vivre et l'Écrire"

- Chez l'auteur : ladansedeslettres@hotmail.com

 

ISBN : 978-2-343-0697-9

 

                           

 

 

 

Nouvelle présentation

 

"Pourquoi si tard ?"

 

 

 En vente chez ThebookEdition ou chez l'auteure

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

Dyana Biasio est à nouveau au rendez-vous avec ses lecteurs. Sur la même lancée que "Bambara, au rythme du tambour", dans "Pourquoi si tard ?" - le nouveau roman qu'elle vient de publier - elle se fait la voix de Judith, la femme docile en apparence.


Du début à la fin, l'attention du lecteur est monopolisée par les rebondissements dans la vie de cette femme à l'air fragile mais d'un caractère inébranlable.

Judith ,jeune fille née vers la fin des années cinquante est donnée par son père à un inconnu blanc nommé Luc, arrivé au Rwanda encore sous tutelle belge. Son père l'a troquée contre deux vaches et un taureau composant la dot selon les us et coutumes de ce pays. Cela suffisait pour qu'elle soit obligée de passer de l'autorité de l'un à celui de l'autre.

C'est un mariage coutumier qui est nul dans le pays d'origine du "Blanc". Cela arrange celui-ci parce qu'apparemment il n'a jamais eu l'intention de faire d'elle son épouse dans le vrai sens du terme, comme il ne voulait pas avoir des enfants non plus avec elle.
C'était sans compter avec les desseins du destin, la ténacité et la patience de cette fille qui démontrait la docilité typique des femmes de son pays.

Elle vivra silencieusement à ses côtés sans rien demander, se dédiant corps et âme pendant plus de trente ans , récoltant ici et là quelques moments de bonheur qui ont fait que le bilan de sa vie fût positif. 


Mettant sens dessus dessous la planification de Luc elle a eu deux enfants, elle s'est mariée officiellement avec lui devenant citoyenne belge. Quelques minutes avant qu'il ne tire sa révérence, il lui a déclaré son amour, lui a demandé pardon de l'avoir traitée comme une esclave pendant toute leur vie commune.


Certaines personnes pourraient avoir l'impression de se reconnaître dans ce récit. Il s'agit des expériences fréquemment vécues . La connexion des lieux et les personnages est le résultat de l'imagination de l'auteur..